24% de croissance par rapport à l'année dernière

Selon le ministère du patrimoine culturel, de l'artisanat et du tourisme, 5 890 952 touristes ont visité l'Iran au cours des sept premiers mois de l'année fiscale actuelle (du 21 mars au 22 octobre), soit une augmentation de 24 % par rapport à la même période de l'année dernière.

Les statistiques précédentes indiquaient que le pays avait enregistré une hausse de 26,34 % des arrivées de touristes au cours du premier semestre de l'année fiscale en cours (du 21 mars au 22 septembre).

De plus, 890 952 touristes ont visité l'Iran au cours du septième mois fiscal (du 23 septembre au 22 octobre), soit une augmentation de 12,5 % par rapport au même mois de l'année dernière.

Les dernières statistiques montrent également que quelque six millions d'Iraniens ont voyagé dans le pays au cours des sept mois précédant le 22 octobre, soit une augmentation de 23 % par rapport à l'année précédente, selon le quotidien économique persan Donya-e-Eqtesad.

L'Irak, l'Azerbaïdjan, l'Afghanistan, la Turquie et le Pakistan sont les principales sources de touristes en Iran. 

Bien que la montée des tensions entre Washington et Téhéran frappe les visiteurs, le nombre croissant de visites à des fins religieuses et médicales compense cette perte.

Selon Ebrahim Pourfaraj, de l'Association iranienne du tourisme, la faiblesse du rial contribue à attirer les touristes en Iran.  "Ils viennent en pèlerinage ou pour des traitements médicaux. Dans une certaine mesure, cela compense les pertes", a-t-il déclaré dans une interview à DW.

L'Iran a été classé au premier rang mondial en termes de compétitivité des prix dans le rapport "The Travel and Tourism Competitiveness Report 2019" du Forum économique mondial, avec un score de 6,7.

Les scores vont de 1 à 7, où 1 signifie le pire et 7 le meilleur.

Le rapport attribue le meilleur classement de l'Iran à la faiblesse des taxes sur les billets et des frais d'aéroport (7e), au prix du carburant (5e) et au pouvoir d'achat élevé (5e).

"Au total, 4 258 944 Iraniens ont voyagé à l'étranger au cours de la même période, ce qui indique une augmentation de 15,95 % en glissement annuel", a déclaré M. Teymouri à ISNA.

La dévaluation de la monnaie nationale iranienne, le rial, par rapport aux devises étrangères l'année dernière a eu un double effet : D'une part, elle a entraîné une baisse du pouvoir d'achat des Iraniens à l'étranger, mais d'autre part, elle a donné un coup de pouce au secteur du tourisme entrant, car voyager en Iran est devenu moins cher pour les vacanciers étrangers.